Présent dans le groupe au début de la préparation le 21 décembre dernier, Benoît Kounkoud n’avait pas été retenu pour disputer le tournoi de France à Nantes. L’ancien Parisien, aujourd’hui sociétaire du club polonais de Kielce, a finalement rejoint ses partenaires à Düsseldorf pour compléter l’effectif et notamment l’aile droite.

Quel regard poses-tu sur l’Autriche, votre prochain adversaire ?

Cette équipe joue très bien au handball. On peut le voir avec ses résultats. Elle mérite l’endroit où elle est. Et si jamais on pensait que c’est une équipe surprise ou dans l’euphorie, il suffit de regarder qu’elle a posé des problèmes à des grosses nations dans ce tournoi. On se prépare et on a déjà regardé quasiment tous leurs matchs. On va essayer de sortir une belle performance pour stopper leur beau handball et leurs gros résultats. Je ne sais pas si on peut parler de l’émergence des petits pays. C’est juste la vérité du moment, car ils ont trouvé un équilibre et cela se passe bien pour eux. Tant mieux pour eux.

Comment vis-tu ces aller-retours au sein des 16 ?

La vérité ? Ce n’est pas un rôle simple mais je reste concentré. Je fais ce que je sais faire, que ce soit à l’entraînement ou en match. Je fais partie intégralement du groupe. Je ne suis pas une pièce rajoutée de dernière minute, c’est donc beaucoup plus simple. J’ai des affinités avec les joueurs sur et en dehors du terrain. L’objectif est de performer et de se rendre disponible pour le groupe, parfois je suis sur le terrain et parfois je suis en tribune. Bien sûr en tant que compétiteur, j’ai toujours envie d’être sur le terrain. Mais qui n’a pas envie de jouer ici dans cette équipe ? Le groupe est chargé en joueurs talentueux et forts qui ont chacun quelque chose à apporter à cette équipe. Moi, j’ai juste à répondre présent et à apporter le maximum de ce que je peux apporter à cette équipe.

Chacun arrive-t-il à trouver sa place dans un groupe de 19 ?

Je pense que c’est au quotidien que l’on essaie de faire. Tout le monde ici à des responsabilités dans son club, à des statuts, et connaît le haut niveau. Tout le monde a envie de jouer car c’est l’équipe de France. C’est une chance d’avoir un groupe aussi fourni, autant avec les présents qu’avec ceux qui ne figurent pas dans le groupe final. Je pense que pour gagner ce genre de compétition, il faut penser au groupe où chacun à un rôle. Dans une compétition aussi relevée, nous avons besoin de tout le monde. Et je pense que nous avons trouvé le bon équilibre.