Face à une équipe ivoirienne plus solide que celle rencontrée à Toulouse, les Bleues n’ont pas péché au démarrage et ce sont imposées une seconde fois (27-22). Mais, malgré une défense solide, ce sont les performances individuelles qui ont fait, partiellement, défaut.


«Il y avait de l’enthousiasme. Mais on a manqué de sérieux et de rigueur, commente Olivier Krumbholz. On a manqué les breaks, on a été maladroits au tir.il a parfois manqué le dernier petit geste sur les gros bras adverses », regrette l’entraîneur des Bleues. Offensivement, les solutions existaient. Mais les faiblesses individuelles n’ont pas permis de valoriser le travail produit en amont. «Les Ivoiriennes ont proposé un autre jeu que celui de mercredi. Je pense que, nous aussi, nous avons fait un meilleur match, confesse Camille Ayglon. Mais il reste du travail. Il va falloir bosser au tournoi de France à Dunkerque. Parce que le temps presse. » Véronique Pecqueux-Rolland se montrait davantage frustrée : « Un sentiment mitigé. Parce qu’il y a du mieux, on a mieux débuté. Mais les Ivoiriennes ne voulaient pas prendre une fessée. Elles ont cassé le rythme. On n’a pas su développer notre jeu. »

Les promesses de Signaté

Ce soir, si défaillance individuelle il y a eu, Mariama Signaté, qui avait rejoint le groupe pour ce stage nîmois, est une des exceptions au constat. Défenseuse agressive, shooteuse percutante et même passeuse décisive, elle a montré au staff de bien belles choses. « Mariama a fourni un gros travail défensif, confesse le coach tricolore. J’ai apprécié sa combativité. » L’intéressée confie avoir tenté un coup de poker : « Sortant de blessure, je savais que ou ça passait, ou ça cassait. Ca fait deux mois que je n’ai pas couru (ndlr : problème de cartilage).Alors j’ai un peu souffert physiquement. Mais je suis sortie au bon moment pour pouvoir récupérer. Et ma condition s’améliore de jour en jour.» Si rien n’est encore véritablement limpide au sortir de cette semaine de stage, les deux rencontres face à la Côte d’Ivoire ont permis de déceler les contours de l’équipe qui devrait participer au mondial.

FRANCE – COTE D’IVOIRE : 27-22 (14-12)
Au Parnasse de Nîmes
Spectateurs : 4000.
FRANCE : Leynaud (45 min, 7 arrêts), Joseph-Mathieu (45 min, 9 arrêts), Kanto, Pecqueux-Rolland (0/1), Wendling (), Ayglon (), Signaté (), Pineau (), Herbrecht (), Cano (), Guehl (4), Tervel (), Tounkara ().

COTE D’IVOIRE : Dasylva (45 min, ), Kangah (45 min), Gbobouo (), Dongo (2), Manbo (5), Kregbo (), kassy (), Bredou-Gondo (), Yapi (), Traore (), Dosso (), Toualy (2), Kuyo (), Zazan ().