Absente au TQO pour cause de blessure, Mariama Signaté sera bien présente à Pékin. Elle a été retenue dans la liste des quatorze par le staff tricolore. Elle revient sur cet évenement majeur de sa jeune carrière et se confie peu avant le tournoi préolympique d’Albertville.


Mariama, tu fais partie des quatorze joueuses sélectionnées pour participer aux JO. Comment as-tu réagi quand tu as appris la bonne nouvelle ?

Déjà, je suis vraiment ravie de faire partie du groupe. Mais je serai réellement satisfaite si on fait un résultat là-bas. Quand j’ai su que je faisais partie des quatorze, j’étais évidemment heureuse, et puis je me suis dit, «tant que je ne serai pas dans l’avion, la ceinture attachée et qu’il n’aura pas décollé… » (rires). Après, il y a toujours une appréhension. Celle de la blessure. C’est un peu la même chose pour tout le monde.

En décembre dernier, tu a participé au Mondial, qu’en as-tu tiré comme enseignements ?
J’ai appris à me relâcher. J’ai en effet retenu les leçons de ce championnat du monde. J’essaie aujourd’hui d’être détendue. Pour aborder les compétitions sereinement. Les Jeux, c’est tellement important, c’est la réalisation d’un rêve. On ne peut parfois y aller qu’une fois dans une carrière

Comment aborde-t-on un tournoi aussi relevé que celui-là, à trois petites semaines des Jeux ?
Il faut rester concentrées et jouer à fond. Les équipes qui sont là (Russie, Roumanie, Brésil) ne font pas les choses à moitié. C’est très solide. Cela va aussi nous servir à peaufiner certains détails dans notre jeu. Une chose est sûre, il va falloir jouer sérieusement, parce que se prendre une déculottée maintenant Mais tout le monde est motivé. On y est déjà. Ca commence maintenant.