Olivier Krumbholz a livré ce matin la liste des 16 joueuses qui participeront la semaine prochaine au Championnat d’Europe en Macédoine.


De la continuité. La liste des 16 joueuses retenues pour participer au Championnat d’Europe qui se tiendra en Macédoine du 2 au 14 décembre, a répondu à la logique et ne réserve, donc, aucune surprise. Le staff tricolore a choisi de reconduire le groupe qui s’était hissé à la troisième place à la World Cup et qui avait participé au Tournoi de Paris-Ile-de-France, le week-end dernier. « On a pris exactement le même collectif qu’à la World Cup, on a affiné au fur et à mesure », explique Olivier Krumbholz.

Seul « mystère » qu’il restait à éclaircir, savoir qui allait accompagner Amandine Leynaud dans les buts tricolores. Et c’est la jeune Isséenne Cléopâtre Darleux qui a été préférée à Wendy Obein. « La décision de prendre Cléopâtre s’est imposée d’elle-même, puisqu’elle a été très bonne en Allemagne. Pour ce qui est des autres joueuses, il y a de la complémentarité, chacune apporte dans un secteur, que ce soit offensif ou défensif. Maintenant, sur la base arrière, il y a toujours des difficultés sur le poste d’arrière gauche. On a quelque peu ménagé Camille Ayglon cette semaine, à droite, mais quand elle est rentrée, elle a été bien. Au sujet des ailières, c’est un peu inégal. Elles alternent le bon et le moins bon. Mais, là aussi, c’est complémentaire, quand l’une d’entre-elles n’est pas dedans, l’autre prend le relais. »

Nina Kanto, en souffrance avec son mollet en début de semaine, sera bien de la partie aux côtés de l’autre pivot tricolore, la Nîmoise Julie Goïorani.

Le bilan comptable de la préparation n’est pas élogieux. Depuis la World Cup, les Bleues n’ont pas pu accrocher de nouvelles victoires, trop irrégulières, trop hésitantes. Malgré tout, le dernier duel avec les Allemandes, jeudi à Münster, s’est révélé plus convaincant malgré la défaite (30-26). Et puis, auparavant déjà, face à la Suède, lors du TIPIFF, l’équipe de France n’avait pas démérité, loin de là. Reste donc à trouver une régularité dans les pestations.

« Aujourd’hui, ça flotte beaucoup…, reprend Olivier. J’aimerais pouvoir dire que le point fort est le jeu sur tout le terrain, la montée de balle, le repli. La défense qui avait été bien en place au Danemark. Mais c’est encore très aléatoire. Je suis bien incapable de faire un bilan maintenant. L’intérêt sera de le faire après l’Euro. Parce que, déjà, nous n’avons pas managé à fond, parce que nous avons ménagé certaines joueuses, et que le championnat d’Europe sera un véritable révélateur. » Un test grandeur nature qui débute mercredi 3 décembre, face au Danemark.

Les 16 joueuses pour l’Euro :
Amandine Leynaud (Metz), Cleopâtre Darleux (Issy-les-Moulineaux), Maakan Tounkara (Le Havre), Katty Piéjos (Metz), Paule Baudouin (Team Esbjerg), Siraba Dembelé (Issy-les-Moulineaux), Nina Kanto (Metz), Julie Goïorani (Nîmes), Angélique Spincer (Issy-les-Moulineaux), Raphaëlle Tervel (Bera Bera/Espagne), Allison Pineau (Issy-les-Moulineaux), Stéphanie Akoa (Besançon), Camille Ayglon (Metz), Alexandra Lacrabère (Bera Bera/Espagne), Audrey Deroin (Issy-les-Moulineaux), Marion Limal (Besançon).