A 28 ans, Sophie Herbrecht, championne du Monde en 2003, se confie sur son état de forme et sur ses ambitions en bleu.


Sophie, avant toute chose, tu t’es blessée à la cheville il y a quelques semaines, comment vas-tu ?
Tout va beaucoup mieux, j’ai repris l’entrainement cette semaine. Le gros test sera véritablement le Tournoi de Paris Ile-De-France féminin avec l’équipe de France le week-end prochain (27 et 28 novembre) pour voir si je suis vraiment apte.

Tu n’étais pas du Mondial, l’an passé, après avoir décidé de mettre ta carrière internationale entre parenthèses après les JO de Pékin, qu’est-ce qui t’a décidée à revenir chez les Bleues ?
L’explication, c’est que je me suis fixée comme objectif les Jeux de Londres, en 2012. Préparer ce type d’échéance prend du temps, ce qui me donne deux ans pour revenir au top niveau.

L’équipe de France a changé depuis les JO…
Oui, mais je me sens bien dans ce groupe, c’est comme si je ne l’avais jamais quitté !

Tu as également changé de club en début de saison pour rejoindre Nîmes, et tout se passe plutôt bien pour vous (1ère du championnat de LFH) ?
L’équipe de Nîmes, c’est comme une petite famille. Actuellement, ce n’est que du bonheur, l’ambiance est bonne et les résultats suivent.

Un dernier mot sur le TIPIFF qui se profile le week-end prochain, une étape essentielle vers l’Euro ?
Déjà, personnellement, je veux être à 100% à Paris. Et connaissant Olivier, je sais qu’il voudra remporter ce tournoi.