Alors que les Françaises vont quitter Chartres pour Paris vendredi matin, découvrez le 3ème volet de portraits consacrés aujourd’hui à Camille Ayglon et Alexandra Lacrabère.


Jamais l’équipe de France n’a eu un binôme de cette qualité sur son flanc droit. Camille Ayglon et Alexandra Lacrabère, les arrières gauchères de l’équipe de France, conjuguent complémentarité et efficacité.
CAMILLE AYGLON : L’ÉLÉGANTE
Beaucoup se sont amusés à jouer sur les mots, à jongler avec son nom, lors de son éclosion, assurant que « l’Ayglon » avait quitté le nid, pris son envol. Dressée sur ses gambettes, la longiligne gauchère du Gard s?est d’abord étonnée de ses passages sous la tunique aux trois couleurs, de côtoyer les grands noms de la discipline. Elle qui n’avait, dans un premier temps, pas forcément mis le handball en tête de ses projets de vie. Lui préférant d’autres sphères, s’appliquant à réussir, surtout, sa scolarité.

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ALEXANDRA LACRABÈRE : L’AGUERRIE
Elle a longtemps été maudite. Elle n?était peut-être même pas faite pour arriver jusque-là. Au départ, rien ne prédestinait Alexandra Lacrabère à devenir internationale. Sa trajectoire n’a rien de l’itinéraire classique. Les portes des sélections jeunes, insensibles à son talent, se sont refermées devant elle. Les équipes de France jeune et junior l’ont régulièrement délaissée. Mais elle n?a pas traîné pour prendre sa revanche. Le 12 décembre 2006, lors de l’Euro en Suède, la jeune gauchère affirme l’étendue de ses qualités face à la Russie. A 19 ans, elle en profite pour récolter une médaille de bronze européenne. Elle vient de semer de belles promesses. Son parcours ne s?est pas simplifié pour autant.

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