Il y a d’abord eu ces premières trente minutes. Trente minutes de délice. De simplicité. D’audace. D’efficacité. Trente minutes au terme desquelles les Bleues survolaient une partie qui s’annonçait pourtant délicate dans un Ginasio Ibirapuera en ébullition. Et puis, au retour des vestiaires, les Brésiliennes ont sorti le grand jeu. Le leur. Physique. Agressif. Dans le sillage d’un Chana Masson des grands soirs et portée par un public euphorique, la selecao a tenu son pari : croquer l’équipe de France. La première place se jouait peut-être mardi soir. Il reste une infime chance de s’en emparer. Mais les Françaises n’ont désormais plus toutes les cartes en main. Et il faudra attendre une victoire face à Cuba pour assurer la place en huitième de finale.France / Brésil : 22-26 (mi-temps : 17-10)
Environ 3500 spectateurs. Arbitres : MM. Al Suwaidi et Bamutraf (QAT)

France
Gardiennes : Leynaud (12 arrêts en 53 min dont 2/3 pen., 2 passes décisives), Darleux (1 arrêt en 7 min). Joueuses de champ : Goudjo (cap.), Dancette 0/1 (1 passe), Kanto 2/2, Ayglon 1/3 (1), Spincer, Pineau 5/7, Mendy 1/3, Baudouin 2/3 (dont 1/2 pen.), Gnabouyou, Dembélé 1/4, Deroin 3/4, Tervel 2/2 (1), Signaté 2/8, Lacrabère 3/7 (2). Entraîneur : Olivier Krumbholz. Balles perdues : 14. Interceptions : 3. Exclusions temporaires : Dembélé (38e).

Brésil
Gardiennes : Masson (9 arrêts en 30 min dont 1/1 pen.), Arenhart (4 arrêts en 30 min dont 0/1 pen.). Joueuses de champ : Diniz (cap.) 1/1, Nascimento 3/7 (dont 0/1 pen.) (2 passes), Rocha 3/4, Piedade 4/5, Medeiros, Da Silva 0/1, Rodrigues 6/11 (dont 1/2 pen.) (3 passes), Quintino, Pinheiro 4/6 (1), Bancilon, Amorim 2/7 (1), Moraes (1), Moura 1/1, Cavaleiro 2/4 (2). Entraîneur : Morten Soubak. Balles perdues : 15. Interceptions : 4. Exclusions temporaires : Amorim (11e, 60e) Diniz (13e), Cavaleiro (58e).