Olivier Krumbholz a dévoilé la liste des filles qui vont préparer le tournoi de qualification olympique (TQO) des 28, 29 et 30 mars à Nîmes. L’arrière gauchère de Dijon, Stéphanie Fiossonangaye, est un peu celle que l’on n’attendait pas. Absente du mondial pour cause de blessure, l’ailière Paule Baudouin, elle, revient.


Elle n’avait plus porté le maillot de l’équipe de France depuis novembre 2006. C’était lors de la préparation à l’Euro suédois pour lequel elle n’avait finalement pas été retenue. Sa dernière compétition officielle avec les Bleues remonte à l’Euro 2004, en Hongrie. Stéphanie Fiossonangaye est la seule surprise de la liste des 22 joueuses retenues par Olivier Krumbholz pour préparer le tournoi de qualification olympique que la France jouera à Nîmes, les 28, 29 et 30 mars contre le Japon, la Hongrie et le Congo.

Longtemps contrariée par des soucis à l’épaule gauche qui ont d’ailleurs nécessité une opération, la grande arrière droite participe activement aux très bons résultats de Dijon qui, après une entame de championnat catastrophique, a gagné sept de ses huit derniers matches. « Elle a fait deux bons mois et marque beaucoup de buts. Le moment est donc venu qu’elle mette à nouveau le nez à la fenêtre de l’équipe de France d’autant que son état médical est stabilisé », déclare Olivier Krumbholz qui, avec la Béglaise Alexandra Lacrabère et la Nîmoise Camille Ayglon dispose donc de 3 arrières gauchères. L’intéressée, elle, accueille avec prudence ce retour : « Je savais qu’avec de bonnes performances en club, tout était possible, mais je n’y pensais plus trop. Je n’avais plus de nouvelles depuis un an et je n’ai pas non plus toujours montré mon désir de revenir en équipe de France. Maintenant, ce n’est qu’un stage et je n’ai pas envie d’avoir de faux espoirs. »

Absente au mondial parce qu’elle était insuffisamment remise d’une blessure à l’épaule, Paule Baudouin fait aussi son retour. Comme Christine Vanparys, inscrite, elle, sur la liste des Bleues à partir des quarts de finale du championnat du monde, mais jamais sur une feuille de match, « elle remonte la pente », se félicite Olivier Krumbholz, préoccupé, en revanche, par le bulletin de santé de Myriam Borg et Angélique Spincer qu’il a néanmoins retenues. La Miossaise souffre du genou, « mais on garde espoir », dit le Lorrain. La Parisienne, elle, est encore gênée par une douleur à l’épaule. « C’est un mal qui retarde sa guérison et son retour au top », regrette Olivier Krumbholz. Si elle est la 22e de la liste, elle ne prendra pas part au TQO, l’IHF n’autorisant qu’une pré-liste de 21 filles.

C’est à Montpellier, du 19 au 24 mars, que la France sera en stage. « Des sélections vont faire des matches amicaux. Ça représente pas mal de contraintes en terme de déplacement notamment. Nous, on a décidé de travailler. C’est un stage qui nous tenait à coeur parce qu’on sera à Montpellier dans d’excellentes conditions. Et la proximité de Nîmes que l’on rejoindra ensuite est idéale », explique Olivier Krumbholz qui, pour le TQO comme pour les Jeux si la France y va, devra ramener sa sélection à quatorze joueuses.

Les joueuses retenues : gardiennes, Valérie Nicolas (Ikast, Danemark), Amandine Leynaud et Linda Pradel (Metz) ; pivots, Véronique Pecqueux-Rolland (Dijon), Nina Kanto et Isabelle Wendling (Metz) ; arrières et demi-centres, Stéphanie Lambert et Alexandra Lacrabère (Bègles), Sophie Herbrecht, Angélique Spincer et Alisson Pineau (Issy-les-Moulineaux), Christine Vanparys (Metz), Camille Ayglon (Nîmes), Myriam Borg (Mios), Mariama Signaté (Fleury-les-Aubrais), Stéphanie Fiossonangaye (Dijon), Raphaëlle Tervel (Bera Bera, Espagne) ; ailières, Paule Baudouin (Issy-les-Moulineaux), Siraba Dembele (Mérignac), Maakan Tounkara (Le Havre), Stéphanie Cano (Bègles), Katty Piéjos (Metz).

Stage : à Montpellier, du 19 au 24 mars.

Tournoi de qualification olympique : à Nîmes, le 28 mars contre le Japon, le 29 contre la Hongrie, le 30 contre le Congo.