L’arrière des Bleues revient sur les deux premiers matches de l’équipe de France et parle du match couperet d’aujourd’hui face à la Hongrie.


Où en est l’équipe de France après deux matches ?
« C’est vrai qu’on ne savait pas où la situer cette équipe de France. On savait en revanche où se situaient les trois équipes qu’on allait affronter. Sur ça, on ne s’est pas trompé. Elles sont au rendez-vous, même si la Hongrie a été en délicatesse face aux Roumaines, elle s’est bien reprise hier. Nous, on est aussi comme on pouvait si attendre, c’est-à-dire pas forcément régulières. Capables de produire de bonnes choses à certains moments, et à d’autres, on constate les manques d’affinités, ce qui fait qu’on fait des erreurs grossières. Et dans les matches où ça se joue à pas grand-chose, ça se paie cash. »

Vous avez été bien plus en difficulté face aux Roumaines que devant le Danemark ?
« Oui. Parce que la Roumanie, c’est l’équipe la plus impressionnante en terme de moyens sur la base arrière. C’est un collectif très complet. On savait qu’il allait falloir prendre des risques, plus encore que contre le Danemark. Et puis, on a des passages à vide qui ne pardonnent pas. C’est frustrant parce qu’on débute bien les rencontres, on réussit à être solide. Mais dans un même match, on voit toutes les bonnes choses qu’on est capable de faire et aussi les carences. »

Demain, vous jouez la Hongrie, c’est plus accessible que la Roumanie ?
« Je pense que le rendement de l’équipe hongroise tient aux prestations des leaders. Palinger dans les buts et bien sûr Anita Görbicz. Contre les Roumaines, elle n’a pas vraiment pesé dans le jeu, même si elle a quand même distillé quelques passes. Elle a été en dessous de ce qu’elle est capable de faire. Mais hier elle a rebondi. Après, il y a Verten, qui est visiblement blessée. Cela va être un match très engagé, puisque les deux équipes sont au pied du mur. »