On peut affirmer que, pendant 30 minutes , la France d’Olivier Krumbholz a fait jeu égal avec les vice-championnes du Monde en variant son jeu, en montant rapidement des balles, en prenant des risques aux tirs…bref, une équipe de France, séduisante, entreprenante,appliquée, dynamique..

Et puis, la fatigue aidant, les Bleues ont, petit à petit, lâché prise, laissant libre cours aux grands chevaux nordiques qui ne se sont pas fait prier pour humilier nos jeunes joueuses.

Incontestablement, il y a du mieux sur le plan collectif, il y a du mieux dans les intentions, les envies, il y a du mieux pour porter le danger rapidement dans le camp adverse…hélas, nous ne possédons pas d’arrières capables de scorer des 12 mètres, ce qui nous oblige à nous rapprocher des 6 mètres et, par là, faire le jeu de nos adversaires..

On a le sentiment que les joueuses sont fatiguées et rapidement en difficultés physiques, ce qui influe grandement sur la qualité des engagements, la pertinence des choix et la rapidité des tirs.

Ce match nous a redonné espoir et nous permet d’envisager, avec un brin de folie, que nous pourrions prétendre au dernier carré….Celui qui vit, disait Larochefoucault, sans folie, n’est pas si sage qu’il croit !