A la veille du Tournoi Razel, c’est au tour des ailières gauches Paule Baudouin et Siraba Dembélé de l’équipe de France d’être à l’honneur.


L’une est sauvage et pétillante, l’autre discrète et envoutante. Paule Baudouin et Siraba Dembélé sont des joyaux dans le coin gauche du rectangle en équipe de France. Portraits.
SIRABA DEMBELE : LA PRINCESSE
Longtemps, elle s’est demandé ce qu’elle faisait là. Longtemps, elle a douté de sa légitimité à revêtir ce maillot, à défendre ses vertus. Jusqu?à cette soirée de décembre 2009, dans un vestiaire de Chine, à la mi-temps d?un match à quitte ou double face aux Suédoises. L?équipe de France glisse dangereusement vers une élimination au premier tour du Mondial. Siraba et sa rage de vaincre ne peuvent en supporter l?idée. Celle qui s?était jusque-là rarement exprimée entre alors dans un état second. Sonne la révolte. Réveille les ardeurs de ses copines, qui finissent par l?emporter? et débouler jusqu?en finale. La petite du HBC Vallée d’Avre a beaucoup grandi ce soir-là. Elle est, depuis, un cadre du jeu tricolore. Un joyau indispensable. Une valeur sure, régulière dans la performance. Son destin est désormais tracé. Sa place dans le groupe définitivement pertinente. Qu’elle le veuille ou non. Qu’elle y croit ou pas.Lire la suite en cliquant sur l’image

PAULE BAUDOUIN : L’AMAZONE
On se souvient de ses larmes. De ce chagrin à vous briser le c?ur. De ce cri de dépit, de désespoir. Au c?ur de l’hiver, dans le stade des Flandres de Dunkerque, la France participe à l’ultime répétition de son Mondial. Blessée, l’ailière tricolore doit renoncer à prendre part à la grande messe internationale. Une torture pour la gamine qui rêvait de s’afficher sur des parquets familiers. Mais Paule Baudouin est une guerrière. Une amazone. De celles qui se battent jusqu’au dernier souffle. Qui encaisse les coups durs, les chocs, les revers sans broncher, sans s’apitoyer sur leur propre sort. Elle assiste donc aux agapes de 2007 depuis les tribunes. Sans lâcher les copines du regard. Déjà prête à remettre le couvert, dès que l’occasion se présentera.Lire la suite en cliquant sur l’image