Audrey Deroin, Olivier Krumbholz, Siraba Dembélé et Cléopâtre Darleux confient leur bonheur de s’être qualifiés pour les quarts de finale du Mondial.


Audrey DEROIN (ailière droite des Bleues) : « Il y a beaucoup de joie, beaucoup de bonheur. Cette équipe de France met sans arrêt du suspense. C?est comme dans les films d?action, on est persuadé qu?il va se passer un truc et finalement il se passe autre chose. Nous c?est pareil, on est capable de tout? Pour le quart de finale, je pense que la Russie aura plus peur de nous que nous d?elles. On revient de loin. Elles étaient dans les tribunes, elles ont vu ce dont on était capables. Je suis persuadée qu?on peut le faire. On ne va pas s?arrêter là. »Olivier KRUMBHOLZ (entraîneur de l?équipe de France) : « Cette victoire, je crois que je m?en souviendrai longtemps, parce qu?on a joué ce match dans un contexte difficile. D?abord on a loupé la première place du groupe, et on s?en veut car elle nous aurait offert un parcours plus facile. Ensuite il y a eu la très mauvaise nouvelle de tomber contre la Suède en huitième, car je reste persuadé que c?est la meilleure équipe du groupe D même si elle ne l?a pas forcément démontré en poule. Enfin, la goutte d?eau, c?est la blessure de Mariama? La Suède a nettement mieux joué qu?en poule. Notre défense 1-5 et le positionnement d?Allison Pineau comme arrière gauche leur a fait très mal. On a mis du temps à trouver le bon dispositif, les six bons défenseurs, mais on y est finalement arrivé. Elles ont alors commencé à douter et ne s?en sont jamais remises. Alexandra Lacrabère a été super, en plus elle a défendu intelligemment, mais on n?est pas surpris, ça fait des mois que c?est la meilleure à l?entraînement. On a été chercher cette victoire dans le dernier quart d?heure parce qu?on était plus fort physiquement. »

Siraba DEMBELE (ailière gauche des Bleues) : « L?une de nos forces, c?est qu?on ne se défait pas dans les grands moments. On sait être présentes, on n?a jamais paniqué alors qu?on a été menées pendant 45 minutes et qu?elles sont revenues à un but sur la fin. On est restées tranquilles, c?était la clé. Contre le Brésil on n?avait pas su répondre à l?impact physique. Mais là c?était un match éliminatoire, et c?est pour ça qu?on est revenues. Et puis il était hors de question de rentrer en France alors qu?il commence seulement à faire beau à Sao Paulo ! »

Cléopâtre DARLEUX (gardienne de but des Bleues) : « Ouf? C?est d?abord un soulagement, on est super contentes, on a toutes envie de sauter partout, la pression est en train de se relâcher. On n?est jamais vraiment rentrées dans le match. On a subi quand elles nous mettaient des coups et nous marchaient dessus. On s?est révoltées toutes ensembles. En deuxième mi-temps on a rendu tous les coups qu?elles nous avaient mis en première. On avait la pression. Dans le vestiaire avant le match, il n?y avait pas un bruit. La blessure de Mariama nous a fait mal aussi, on n?arrivait pas à mettre les buts en première période. Contre la Russie je pense qu?on sera plus déterminées d?entrée de jeu, car on sait qu?on n?y arrivera pas contre elles si on ne rentre pas tout de suite dedans. »