Allison Pineau rejoindra la Roumanie et le club de Valcea pour deux ans dès la saison prochaine. Elle se confie sur ce choix et sur ses futures ambitions.


Allison Pineau, la demi-centre de l’équipe de France, quittera Metz pour la Roumanie et le club de Valcea pour deux ans dès la saison prochaine. Elle se confie sur ce choix et sur ses futures ambitions.Les rumeurs sont allées bon train ces dernières semaines, mais tu as attendu le bon moment pour officialiser ton départ de Metz et ta destination l’année prochaine ? Où pars-tu ? Et qu’est ce qui a motivé ce choix ?
J’ai signé pour deux saisons avec le club roumain de Valcea. Cela fait un moment que ça s’est décidé. J’avais déjà beaucoup de contacts avant le mondial. Avec Valcea, ça s’est concrétisé quand j’étais en rééducation à Saint-Raphaël.

Pourquoi as-tu décidé de partir à l’étranger ?
C’est quelque chose dont j’ai toujours eu envie. J’avais déjà eu des propositions en fin de saison dernière. Mais à l’époque, je n’ai pas senti que c’était le bon moment. C’est naturel que ça se fasse au terme de cette saison là. Il y avait le Mondial, les JO cette année, je voulais garder des repères. L’étranger, ça se prépare. Tu quittes un endroit où tu te sens bien pour quelque chose de nouveau, d’inconnu. Aujourd’hui, je ne suis pas dos au mur. J’ai été patiente, c’est une décision mûrement réfléchie.

Pourquoi le groupe roumain de Valcea ?
Pourquoi Valcea… Pour beaucoup de bonnes raisons (rires). Le coach parle français, le préparateur physique parle français. C’est le top 8 européen. C’est une autre façon de voir le handball. Par rapport à ma blessure, le championnat est moins dense là-bas. Donc pour ma réadaptation, c’est certainement préférable.
Et puis la Ligue des Champions, évidemment, j’ai envie de la gagner.

Tu vas quitter le championnat de France qui est en train de devenir un des plus attractifs d’Europe, quel est ton sentiment à ce sujet ?
C’est un championnat qui grandit de saison en saison. Il est dense, disputé. Il attire de plus en plus de grandes joueuses. Sur la scène continentale, c’est encore compliqué d’exister pour les clubs français. Mais je n’oublie pas que c’est dans ce championnat-là, avec ces clubs que j’ai grandi.

Y a t-il de l’appréhension à quelques semaines de quitter Metz et la France ?
Non, vraiment pas. Parce que mes voyages à l’autre bout du monde, ma vision de la vie m’ont beaucoup appris. Je sais que je m’adapte bien. Même si tu ne sais jamais ce qui t’attend, je n’ai aucune crainte.

Tu es encore jeune, mais planifies-tu déjà un retour en France après cette nouvelle aventure ?
Aujourd’hui, si je quitte la France, ça n’est pas pour déjà penser à un retour. Si les choses se passent bien à l’étranger, je prolongerai, c’est une certitude.