Elles vont disputer la finale du Tournoi Razel avec les Bleues. Mariama Signaté la droitière et Marie-Paule Gnabouyou, la gauchère, sont parmi les armes offensives les plus volcaniques des Bleues.


De véritables lance-missiles ! Gnabouyou et Signaté sont taillées pour perforer les filets adverses. Découvrez-les à une journée du départ pour le Brésil.MARIE-PAULE GNABOUYOU : LA FOUDROYANTE
Gamine, elle préférait bondir sur les pistes de triple saut. Courir, sauter. Dans son quartier de Marseille, Marie-Paule Gnabouyou rejoignait les copains entre les immeubles pour s’évader. Tout le monde galopait. Elle suivait le mouvement. Déjà athlétique, taillée pour faire des merveilles. Loin, très loin alors des parquets? Il aura suffi d?une rencontre, dans un gymnase de collège. Elle a 13 ans. Repérée pour ses qualités physiques, elle rejoint un club de jeu à sept. Se laisse aller. Saisit cette nouvelle occasion de s’échapper du quotidien de sa banlieue. Tout est alors question de plaisir. Du côté de Plan-de-Cuques, ensuite, on lui inculque des valeurs. Celle d’une discipline familiale. Conviviale. La demoiselle n’a pas oublié « Lulu », son entraîneur de l’époque. Se souvient que pendant l’été, elle a passé des semaines à envoyer un ballon contre un mur, pour progresser. Se fortifier. Elle s’est finalement prise au jeu.Lire la suite en cliquant sur l’image
MARIAMA SIGNATE : L’ARME FATALE
Les errements de sa jeunesse auraient pu priver la France d?un phénomène. Pour ses premiers pas en Bleue, lors d’un Euro hongrois de triste mémoire en 2004, alors qu?elle n’avait pas vingt ans, l’enfant de Dakar s’était plus ou moins éparpillée. Le souvenir qu?elle avait laissé, aux côtés des grandes dames du handball tricolore, a perduré. Longtemps. Personne n’était pourtant dupe. Mariama Signaté possédait les armes, le gabarit et le talent pour ouvrir aux Tricolores de nouveaux horizons. Pour leur offrir de nouvelles possibilités sur le poste d’arrière gauche. Son bras précieux, sa taille, ses qualités de défenseuse acharnée étaient affriolants. Sans doute fallait-il que le temps prodigue ses effets. Que jeunesse se fasse.Lire la suite en cliquant sur l’image