Amélie, vous voilà, toi et tes copines, à la veille de disputer deux confrontations essentielles pour l’avenir de l’équipe de France… Amélie Goudjo : « Ces rendez-vous là sont évidemment capitaux. D’autantDans un contexte particulier. C’est la fin de saison, mais chacune d’entre nous sait ce qu’il nous reste à faire. Et quand on voit ce qui nous attend, le Mondial et les JO, ça met en appétit ».Parlons un peu de votre adversaire. Cette équipe de Slovénie que vous avez dominée (29-19) lors du dernier Euro et qui n’a jamais battu l’équipe de France !
« Elles terminent au delà de la dixième place et nous en cinquième position au terme du dernier championnat d’Europe. Mais ce genre de donnée ne veut parfois rien dire. Il y a deux ans face à la Croatie, pour les qualifs au championnat du Monde 2009, les Croates étaient bien classées et nous pas du tout… Ce qui ne nous a pas empêché de l’emporter. C’est un duel qu’il faut aborder avec sérieux et ambition. »
Beaucoup de choses ont été remises en question après cet Euro. Le travail avait déjà porté ses fruits en Allemagne lors du tournoi de Sarbrücken, où en êtes vous ?
« On a beaucoup travailler depuis l’Euro, et encore cette semaine. Nous avons revisité notre jeu, apporter des changements, on s’est concentré sur nous. Maintenant, on est à l’aube de l’échéance, il faut s’inspirer de tout ça et mettre à profit le boulot mais aussi se libérer un peu pour y mettre toute l’énergie et l’engagement que ce type de rendez-vous exige ».

A moins de 24 heures du premier des deux matchs qui vous opposera à la Slovénie, le groupe est-il… Impatient d’en découdre ?
« De l’impatience ? Je ne crois pas. On avance pas à pas. Quoique, après dix jours de stage, finalement, ça commence à nous taquiner un peu, d’y être (rires). »

*France / Slovénie, à Pau, 18 heures – en direct sur Sport +