Blessée lors de la défaite face aux Angolaises à Metz, Stéphanie Lambert n’a pas quitté le groupe pour autant. Et vit chaque frisson, chaque émotion avec ses copines de l’équipe de France. Elle nous fait l’honneur de partager ses pensées et de nous faire vivre son aventure de l’intérieur sur le site officiel des Bleues. Récit après la défaite en quart contre la Roumanie.


Quelle déception!!!!

Hier soir, la déception était grande pour nous après le coup de sifflet final. On a pris un gros coup de massue sur la tête avec cette défaite. Surtout quand on se dit qu’on pouvait gagner ce match et qu’on avait mené à un moment donné. Ce match… Quel match!!!!!

Perdre au bout de deux prolongations, c’est terrible, surtout que les arbitres ne nous ont pas beaucoup aidées à certains moments. Tu te dis que tu es chez toi et tu te fais désavantager dans le money-time.

Quoi qu’il en soit, je tire mon chapeau aux filles car elles se sont battues jusqu’au bout malgré la situation. Elles la voulaient cette victoire, on voulait écrire notre histoire dans ce Championnat du monde. C’est vrai que c’est très dur d’accepter la défaite, car pour certaines c’était peut-etre leur dernier mondial. Et c’est vrai que moi aussi j’étais très attristée par ce match perdu hier soir surtout en le vivant de l’exterieur.

Etant blessée, c’est difficile, car j’aurais aimé, non, je souhaitais de tout coeur qu’elles aillent jusqu’au bout dans ce mondial.

Mais il ne faut pas qu’elles baissent les bras, même si c’est facile de le dire, car elles ne méritaient pas ça. Il faudra jouer encore deux matches pour arracher cette 5ème place pour organiser le tournoi de qualif’ olympique. En sachant très bien que ce sera difficile contre la Hongrie samedi matin. Mais je pense que les filles vont retrouver cette envie de se battre une dernière fois pour le groupe avant tout et pour tous les gens qui nous ont soutenues tout au long de ce mondial. Même si la défaite d’hier soir est amère car c’est un groupe avec un gros mental et qui n’aime pas rester sur un échec.

En tout cas, je ferai tout mon possible pour les encourager à aller jusqu’au bout et surtout, je crois beaucoup en leur envie de gagner, en la solidarité du groupe dans les moments difficiles. J’aimerais être sur le banc, même si je suis blessée, pour leur apporter tout mon soutien.