Dans une ambiance ardente, les Bleues se sont imposées sans difficulté devant l’Argentine (37-12). Sérieuses et appliquées, elles ont montré de belles choses. Et ont profité avec gourmandise de la chaleur communiquée par un Palais des sports plein à craquer.


Aux anges. Le premier match des Françaises dans ce XVIIIème championnat du monde n’a pas été une simple mise en bouche. Il fût d’avantage un festin de reine. Bien sûr, l’essentiel pour l’équipe de France était, d’abord, de s’imposer face à un adversaire largement à sa portée. C’est chose faite. Et bien faite. A quelques heures du match, Olivier Krumbholz avait souhaité que ses filles se montrent déjà agressives, présentes. Elles ont comblé ses voeux. « On trouve notre style« , commentait d’ailleurs l’entraîneur des Tricolores au terme de la rencontre. Un style séduisant. Riche de contre-attaques, d’interceptions. Bien sûr, « ce n’était pas parfait« , relevait Valérie Nicolas. Il y a eu, comme à Dunkerque, comme à Nîmes lors de la préparation, des échecs au tir. Quelques caffouillages. Mais ce premier pas est prometteur. On attend la confirmation dès demain soir face au Kazakhstan, battu par la Croatie.

FRANCE – ARGENTINE : 37-12 (18-8)
Palais des sports de Pau
Spectateurs : 6500.
Arbitres : Rakytina et Tkachuk (UKR)

FRANCE : Leynaud (12/16 arrêts), Nicolas (6/14 arrêts), Lambert (3/5), Kanto (1/3), Ayglon (3/5), Pineau (2/2), Pecqueux-Rolland (6/8), Herbrecht (7/11), Cano (3/4), Wendling, Borg (5/8), Dembélé, Guehl (4/7), Tounkara (3/4).

ARGENTINE : Schlesinger (4/19 arrêts), Kogan (12/34 arrêts), Mena (0/1), Basile (1/1), Costantoni (1/3), Ferrea (0/2), Decilio (3/11), Romero, Haro (2/4), Acosta (3/10), Totolo (0/2), Fernandez (1/4), Bianchi, Sanguinetti (1/7).