A quelques heures du quart de finale face à la Roumanie, l’entraîneur tricolore considère que son équipe est prête à relever le défi.


Le minimum est obtenu, et maintenant la Roumanie ?
Il faut se battre pour obtenir un peu plus. Ca va être un match difficile ce soir, très engagé, mais je pense que l’équipe de France d’aujourd’hui est prête à relever ce défi. Elle va bien se préparer er elle sera dans le match. Je serai le premier surpris si ce n’était pas le cas.

Quelles peuvent être les clés du match ?
Il va falloir faire preuve de lucidité et de constance sur le plan technique en s’appuyant sur les joueuses qui sont en train de monter en charge. Sur la défense qui fonctionne bien. On voit se dessiner un collectif France sur un groupe un peu plus réduit qu’au début. Et on va s’appuyer sur ces joueuses qui ont bien battu la Norvège (24-26) en étant très opérationnel au niveau des rotations. Il est évident que si on joue avec moins de joueuses, Il va falloir être vigilant sur le plan physiologique pour éviter d’avoir des gens dans le rouge. On a besoin d’énergie, quand on en a, on est une équipe dangereuse.

La victoire obtenue à la World Cup face à la Roumanie (25-24) peut-elle servir ?
Je ne sais pas comment on peut s’en servir. Mais ce n’est pas quelque chose qui a dû les faire rire. Parce que qu’elles étaient au complet et nous pas. Pour autant on a fait un excellent match. On a déjà montré il y a deux mois qu’on pouvait les battre. Ca nous donne la conviction qu’on peut le refaire. Maintenant le contexte n’est pas le même. Ils ont certainement fait des erreurs sur ce match (à la World Cup). Mais nous avons également progressé. La Roumanie est une équipe que nous avons souvent battu dans le passé. Mais c’est une équipe en constante progression. Il y a une très grosse ligne d’arrière, mais elles risquent de souffrir à l’aile parce qu’elles n’ont pas leurs ailières majeures : Varzaru et Ardean-Elisei.

Vous allez joué à Bercy, quel effet cela vous fait-il ?
Bercy ne peut pas nous rendre imbattable. Maintenant, on est passé à autre chose dans ce mondial. Il y a eu de l’appréhension au début, mais aujourd’hui l’équipe est lancée.A Bercy, ça pousse fort, c’est une salle sonore. On est prêt à vivre cette émotion. Il faut être au diapason. Ce public qui pousse, ce mondial qu’on attendait depuis si longtemps, c’est une force en nous. On va les aider à bien se préparer.