Dispersées face à la Roumanie, les Femmes de défis s’apprêtent à jouer un des favoris de ces JO : la Norvège. Non seulement le résultat de ce match est d’une importance capitale en prévision des quarts, mais la rencontre permettra surtout de constater si la déroute de mercredi n’était qu’une mauvaise aventure.


La journée sous la pluie. Alors qu’une sortie était prévue jeudi après-midi dans le Palais d’été de Pékin, les Bleues ont été contraintes – en raison des conditions météorologiques – de rester dans leur abri. Heureusement, mercredi soir, elles s’en étaient allées dîner au Club France. Pour prendre un peu l’air, changer de cadre et d’atmosphère. Essentiel – sans doute – pour digérer la défaite face aux Roumaines et aborder le match contre la Norvège vendredi soir, la tête moins encombrée.

Il fallait au moins ça. Mercredi après-midi, quelques heures après le douloureux revers, l’équipe de France s’est réunie longuement. Pour parler, comprendre la déroute, l’absence – surtout – de réaction. Pour se retrouver face à la Norvège en ordre de marche.

Jamais deux sans trois ?

Car si les Femmes de défis veulent échapper aux griffes coréennes et russes en quart, il faut absolument remporter les deux prochains matches. Celui face à la Chine ne devrait – a priori – pas poser problème. Même si mercredi, Olivier avait confié que le niveau de jeu produit face à la Roumanie ne permettrait sans doute pas de battre les hôtes de ces JO.

D’ici là, les Françaises ont rendez-vous avec la Norvège de Gro Hammerseng – meilleure joueuse du monde 2007 – championne d’Europe en titre et finaliste du dernier mondial. Le palmarès est quelque peu effrayant. Mais, lors de leurs deux dernières confrontations, les Bleues se sont imposées. La première fois en décembre dernier, à Metz (26-24) dans un match qui ne portait guère à conséquence pour les Scandivanes. Mais qu’elles ont malgré tout joué. Et puis deux jours avant l’ouverture des Jeux, ici, à Pékin (25-24).

Reste que vendredi, la bande de Breivig voudra elle aussi soigner le classement. La France sera-t-elle capable de vérifier l’adage « jamais deux sans trois » ?