Élu au Conseil d‘Administration de la FFHandball et responsable du pôle fédéral du BeachHandball, Nicolas Marais s’exprime sur le développement de la pratique, en marge de la Coupe de France de BeachHandball organisée à Châteauroux les 8 et 9 juillet.

Quels sont les arguments qui ont présidé au choix de Châteauroux pour la 2e édition de la Coupe de France ?

Je crois sincèrement que l’on ne peut pas se passer d’un cadre aussi remarquable avec une unité de lieu avec ses deux terrains indoor et ses quatre terrains extérieurs permanents.

La localisation centrale de la ville permet aux différents territoires d’avoir des temps de déplacements limités. Enfin, tous les participants sont unanimes : l’organisation extraordinaire a été rendue possible par la mobilisation des services de la FFHandball, de la Ligue Centre-Val de Loire et du comité de l’Indre.

Estimes-tu que le BeachHandball a franchi un cap dans son développement ?

En France, le BeachHandball s’est développé il y a 4-5 années et depuis 2022, il a véritablement pris son essor. La structuration de la pratique a été illustrée par l’organisation de la première édition de la Coupe de France des Territoires, catégorie senior, l’an passé à Dunkerque. Cette année, nous avons remarqué une véritable implication des comités et des ligues qui a permis d’organiser la compétition Intercomités de BeachHandball avec plus de la moitié des comités mobilisés lors des phases régionales puis interrégionales.

Quels sont les prochains enjeux pour le développement de la pratique ?

L’objectif est de poursuivre le développement du BeachHandball en accompagnant les territoires métropolitains et ultramarins. La reconnaissance de la pratique du BeachHandball passe aussi par une ampleur supplémentaire de nos événements. Enfin, nous visons de meilleures performances de nos équipes de France pour atteindre le top niveau européen, avant, c’est un objectif majeur, que le BeachHandball devienne olympique en 2028.