Le demi-centre de l’équipe de France revient sur les performances précédentes à l’EHF EURO 2024 et présente le match à venir face à l’Islande. À suivre en direct sur beIN SPORTS 1 et sur TMC, à partir de 15h30.

Dans quel état d’esprit l’équipe de France aborde-t-elle cette confrontation face à l’Islande ?

Aujourd’hui la France est la seule équipe à compter 4 points. Nous sommes plutôt confiants et sereins sur notre manière de jouer. On est capables de mieux jouer, il n’y a pas de débat là-dessus. Dans ce qu’on produit, il y a des choses très intéressantes. Ce qui nous manque sur ces trois derniers matchs c’est de nous comporter en tueurs. On a eu les occasions pour le faire, on a mené de 4 buts face à la Suisse avec une balle de +5 que l’on ne concrétise pas. Pareil, face à l’Allemagne et encore face à la Croatie. Le scénario se répète et on se met un peu en danger. Il va falloir rectifier cela mais nous avons une force mentale et physique qui nous permet, dans les derniers instants du match, d’être solides. Espérons que nous serons capables de nous mettre à l’abri face à l’Islande. Les Islandais jouent leur va-tout sur cette compétition et une place sur un TQO, donc oui ça va être compliqué.

Tu évoques la difficulté à tuer les matchs, notamment en raison des échecs aux tirs. Comment y remédier ?

Nous avons en effet des bonnes situations. Tactiquement nous préparons bien nos matches et globalement nous réussissons à bien mettre notre jeu en place. Dans l’ensemble, nous sommes plutôt pas mal mais nous avons des difficultés à concrétiser depuis quelques matchs. Cela nous fait défaut. Alors comment le rectifier ? Être plus appliqués ? C’est toujours facile à dire sur tableau noir. Les gardiens adverses ont fait d’excellentes performances face à nous. Est-ce qu’on les fait briller ou sont-ils meilleurs que ce l’on imagine ? On a fort à faire dans le registre de la finition. Cela pourrait nous faire beaucoup bien de corriger cela dans ce genre de match.

Comment décrirais-tu ta relation avec Ludovic Fabregas ?

Cela s’est fait naturellement, car j’ai un appétit pour faire la passe vers le pivot. Ludo aime bien aussi recevoir des ballons, cela fait une bonne relation. Ludo est quelqu’un de très intelligent avec qui je discute beaucoup sur et en dehors du terrain. Notre relation s’affine de jour en jour à Veszprèm. Nous avons aussi une vision commune du handball, tant défensivement qu’offensivement. Je défends moins en équipe de France mais à Veszprèm, nous sommes côte à côte, des deux côtés. Nous faisons beaucoup de choses ensemble et forcément cela rend les relations plus fines.