Deux jours après avoir remporté son premier match du championnat du monde IHF face à l’Angola (30-29), l’équipe de France a doublé la mise, samedi soir contre l’Islande (31-22). Olivier Krumbholz a profité de la rencontre pour faire tourner son effectif, offrant du temps de jeu à la jeune pivot Sarah Bouktit, qui a su tirer son épingle du jeu avec cinq réalisations.

Sarah, on suppose que vous êtes satisfaite après cette victoire…

Bien sûr, il y a deux jours la victoire avait été poussive et on avait eu chaud. On souriait parce qu’on avait gagné mais on n’étais clairement pas satisfaites de notre performance. Aujourd’hui, on a montré un autre visage, on a su se relever. C’est pour ça qu’il y a beaucoup de sourire, parce qu’on fait un très bon match. Les filles commencent très bien et mettent sept buts de suite. Ne pas prendre de but pendant sept ou huit minutes, c’est vraiment une très belle performance face à une équipe qui a montré, par la suite, qu’elle avait quand même de bonnes joueuses.

Comment vit-on cela quand on est sur le banc ?

C’est forcément génial parce que je sais que quand je vais devoir rentrer, je vais juste devoir suivre une dynamique où tout le monde est à fond et tout fonctionne. On a beaucoup parlé avant la rencontre pendant deux jours, on est très contente que les choses aient fonctionné sur le terrain. Personnellement, je prends forcément du plaisir sur le terrain quand j’ai du temps de jeu mais j’en ai pris aussi jeudi car on a gagné. Mais ce soir, je suis très heureuse d’avoir participé à la victoire, d’autant plus que quand il y a dix buts d’écart, il y a quand même moins de pression.

Tu rentres très tôt dans le match pour aller tirer un jet de sept-mètres, était-ce quelque chose qui était prévu ?

Je ne m’y attendais pas du tout ! Je les tire avec Metz donc dans un coin de ma tête, je me disais que c’était possible. Mais jamais je n’en avais tiré un en équipe de France. Même si je les travaille à l’entrainement, on ne m’avait pas prévenu, mais je suis toujours prête à y aller s’il faut.